Rencontre avec Vercin et Arcanne à la Japan Touch Haru 2025: À la croisée des passions

Vercin et Arkanne Lou

Un couple de créateurs, entre manga et humour, partage leur passion et leur vision du monde

Dans le tumulte sympathique du salon de Lyon, Mido, hôte de L’R du jeu, a réuni pour nous deux créateurs de contenu hauts en couleurs : Vercin et Lou (plus connue sous le nom d’Arcan(e)). Entre blagues, réflexions profondes et anecdotes croustillantes, le duo partage son quotidien autour du manga, de la création de vidéos, et d’une organisation de vie à la fois chaotique et complice. Retour sur une discussion riche en enseignements sur le couple, la passion du manga et l’évolution de la culture pop.


Une aventure à deux entre rire et organisation

D’emblée, l’ambiance du salon se ressent : rires, bonne humeur et petites taquineries posent le cadre. Vercin et Lou, couple à la ville comme à l’écran, racontent avec humour comment ils jonglent avec leur vie professionnelle et leur activité de créateurs. Pour eux, la clef réside dans une organisation… quasi inexistante, avouent-ils en riant : « On ne s’organise pas, on espère juste parfois que ça passe et qu’on ait du temps pour nous. »

Leur secret ? Profiter des week-ends pour tourner un maximum de contenus et tenter de garder une vision plaisir de leur activité. Faire de la création un métier à temps plein, ce n’est pas leur objectif : « On veut garder ça comme un plaisir, un moment de partage ; si ça devient notre seule source de revenus, on risque d’y perdre la magie et peut-être même d’y laisser des plumes en couple », confie Vercin.


La mangathèque de folie : passion, collection, et transmission

Avec près de 6000 mangas et près de 1000 séries dans leur collection (et ça continue à grandir !), Vercin et Lou incarnent la passion dévorante des collectionneurs. Mais au-delà de la quantité, ils valorisent la diversité et la richesse du manga, loin d’un préjugé qui voudrait le cantonner aux seules lectures enfantines.

« Le manga, comme la BD ou le roman, propose des histoires pour tous les âges, tous les styles – du Kodomo pour enfants au Seinen pour adultes, en passant par Shônen et Shôjo », explique Lou. Ils insistent sur la profondeur de certaines œuvres et l’impossibilité de confondre, par exemple, la lecture de Berserk avec celle de Chi pour les enfants. Un même manga peut même se relire à différents âges, révélant de nouveaux niveaux de lecture et des sujets complexes (philosophie, psychologie, société) au gré de notre maturité.


Papier, numérique, webtoons : la cohabitation des formats

Le monde du manga évolue, avec une place grandissante du numérique et des webtoons. Lou et Vercin en discutent sans nostalgie excessive, y voyant une adaptation nécessaire aux besoins du public : accessibilité, budget, place, écologie… Autant d’arguments en faveur d’une consommation multiple, où chaque lecteur peut trouver son bonheur.

Pour eux, l’essentiel est la complémentarité : « Certaines œuvres sont faites pour être ‘feuilletées’, d’autres libèrent leur puissance sur écran, surtout quand les aspects graphiques profitent du scroll infini du webtoon. » Ils saluent aussi la démocratisation de l’accès à la création qu’offre internet aux jeunes auteurs.


Le manga européen : diversité, inspiration et identité

Face à la montée des œuvres européennes inspirées du manga, la question de la rivalité avec la scène japonaise est abordée. Or, à la concurrence, le couple préfère l’idée de coexistence et de dialogue. « Il n’y a pas de vraie rivalité. Chacun apporte sa vision, sa culture, son public. L’important, c’est le cœur de l’œuvre et l’émotion qu’elle procure, d’où qu’elle vienne », argumente Vercin.

Ils soulignent aussi le plaisir de découvrir des auteurs locaux qui s’approprient les codes du manga pour traiter de sujets européens, offrant ainsi un regard neuf sur le médium.


Portraits croisés et coups de cœur pop culture

La séquence finale, ludique et légère, révèle une complicité forgée autour de choix de cœur : DC contre Marvel ? Disney ou Pixar ? Console ou PC ? Parfois impossible de trancher, tant les plaisirs sont multiples. Mais une chose est sûre : pour eux comme pour nous, la passion est le vrai moteur, et la culture pop, un formidable terrain de jeu à explorer à deux ou à mille.


amour, manga, et partage

À travers cet échange, Vercin et Arcan(e) prouvent que l’aventure du manga et de la création de contenu n’est pas qu’une affaire d’individus, mais surtout de partage, de rires, de découvertes et d’amour. Que l’on collectionne frénétiquement ou qu’on lise en ligne sur un coin de canapé, seul compte le plaisir de vibrer ensemble pour la culture japonaise, la pop culture… et le chocolat (sauf le blanc, désolé !).

Retrouvez-les sur tous les réseaux, et continuez à transmettre, explorer et vous passionner – car c’est là la plus belle des aventures.

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